– Le « MADE IN FRANCE », une mode qui devient un mode de vie

 

Avec plus de 570 exposants et 80 000 visiteurs, le salon Made in France connaît une attractivité exponentielle chaque année.

L’image du « Made in France » qu’on associe souvent au luxe, à des tarifs élevés, à un effet de mode voire à un simple argument/instrument marketing, semble s’atténuer progressivement pour devenir un véritable mode de vie.

Je vous propose donc un débrief du dernier salon Made In France qui s’est déroulé du 8 au 11 novembre à PARIS – porte de Versailles.

  • Tout d’abord, j’ai réalisé une synthèse des 3 conférences du samedi, animées par Natacha POLONY, Yves JEGO, Mounir MAHJOUBI, Arnaud MONTEBOURG et Arnaud LEROY
  • Puis, je reviendrai sur la signification du terme « Made In France », des labels et autres terminologies car on finit par en perdre son latin…
  • Enfin, je terminerai par une sélection totalement arbitraire de quelques produits que j’ai particulièrement appréciés.

SYNTHÈSE DES CONFÉRENCES

3 questions ont fait l’objet des conférences du samedi 9 novembre :

  • Est-ce la fin de la mondialisation ?
  • Consommer local, est-ce possible ?
  • Comment inciter les entrepreneurs à produire en France ?

I. « Est-ce la fin de la mondialisation ? » 

9 000 kms c’est la distance moyenne parcourue par un yaourt à la fraise (emballage + conditionnement + produit) entre son lieu de production et ses points de vente.

Cette étude allemande date des années 90 et souligne une absurdité.

Vous ne trouvez pas ?

En fait, je ne sais pas si le plus absurde ce sont les 9 000 kms ou bien le fait que l’étude date d’il y a presque 30 ans…

 

Tout d’abord, quelques dates symboliques pour résumer l’évolution de la mondialisation en France :

  • les années 90: l’essor de la mondialisation avec notamment l’ouverture de l’Union Européenne aux anciens pays du bloc de l’Est et l’entrée de la Chine à l’OMC.
  • 2008 : la crise financière (subprimes…) marque le début de la remise en question du modèle de la mondialisation
  • 2018/2019: le mouvement des gilets jaunes qualifié de « révolte des classes moyennes et populaires». En résumé, « On veut vivre dignement de son travail ! » La question du pouvoir d’achat est centrale.

Si on ajoute à cela, un bref rappel du contexte :

  • Le changement climatique devrait engendrer une croissance des flux migratoires (réfugiés climatiques),
  • La diminution des ressources naturelles couplée à la croissance de la population mondiale posent la question du « Comment satisfaire les besoins alimentaires futurs? »

Tout cela pour dire qu’un certain nombre d’économistes, même les plus libéraux, semblent à présent se rejoindre concernant les effets négatifs de la mondialisation sur la croissance, l’emploi et l’environnement.

Même Yves JEGO, plutôt libéral, reconnait les dérives de la mondialisation.

Il faut dire qu’il est président de la certification Origine France Garantie …

Parmi les effets négatifs de la mondialisation, on peut citer :

  • des destructions d’emplois suite à des délocalisations de production 

Ainsi, au début des années 90, le secteur textile employait 460 000 salariés en France. Aujourd’hui, on en compte plus que 58 000.

  • le développement du chômage
  • le développement des inégalités entre les territoires

La mondialisation soulève également des questions éthiques comme les conditions de travail dans les pays qui font l’objet des délocalisations (travail des enfants etc…)

II. « Consommer local, est-ce possible ? »

Ce qui revient à parler notamment du pouvoir d’achat.

« Acheter français, OUI ! mais c’est trop/plus cher. »…

Alors : « Parfois OUI et Parfois NON. »

Certains grands groupes ont ainsi délocalisé leur production afin de baisser leurs coûts sans pour autant répercuter ce gain sur les prix de leurs produits.

Si nous prenons l’exemple du symbole de la mondialisation à savoir le jeans.

La marque 1083 pour ne citer qu’elle, propose depuis 2013, un jeans 100% français pour un prix moyen de 100 euros.

Par conséquent, son prix n’est pas plus élevé qu’un jeans Lee Cooper ou Diesel produit en Chine ou au Pakistan.

Les économies générées sur les frais de transport permettent à 1083 de compenser le poids de la masse salariale et ainsi de relocaliser toutes les étapes de production du jeans en France.

Alors vous allez me dire, tout le monde ne peut pas s’offrir un jeans à 100 euros.

Et bien, le raisonnement s’applique également aux produits de la fast fashion (H&M, Zara, Mango, etc…). Les tarifs sont certes plus accessibles, environ 40 euros pour un jeans voire moins. Mais 40 euros, c’est encore trop cher compte tenu de la qualité médiocre du produit et des coûts induits.

En effet, la fast fashion génère des coûts induits liés à la mauvaise qualité des fibres et des produits chimiques utilisés qui entraînent la pollution de l’eau etc…

Ainsi les problèmes de recyclage, de durabilité des produits et éthiques posent la question du consommer MOINS mais MIEUX dans le secteur de la mode notamment.

Alors, si on vivait «en autarcie» ?…:

Non, bien entendu, ce n’est pas possible de produire tous les produits en France !

Par exemple : le café.

Bien qu’on nous annonce la disparition prochaine du café.

Du coup, on en boira plus et le problème sera réglé !

Bon, je suis volontairement provocatrice mais tout de même la disparition de certaines denrées se pose. Le sujet n’a pas été abordé lors des conférences.

Le protectionnisme, pourquoi pas ? :

  • Pour des produits spécifiques reconnus pour leur qualité, authenticité… comme le vin français par exemple.
  • Pour les produits industriels cela nécessite une intervention et une volonté de l’état.

Mais qui dit protectionnisme dit des répercutions… : nos entreprises ont aussi besoin de trouver des débouchés à l’export pour se développer.

 

Quels sont les freins à la consommation locale ?

Dans le secteur alimentaire :

  • L’absence d’obligation de traçabilité sur les plats préparés, on peut citer par exemple le scandale de la viande de cheval
  • La loi EGALIM (2018) n’a pas encore réglé les problèmes entre producteurs et grande distribution. La loi EGALIM est la loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous.Le poids de la grande distribution face aux petits producteurs est toujours d’actualité.Le marché est détenu majoritairement par 4 grands groupes qui peuvent tirer les prix vers le bas au détriment des producteurs.
  • La transition agro écologique du secteur agricole français n’est pas simple.Ce secteur rencontre beaucoup de difficultés.

Et les consommateurs ? dans tout ça :

Les consommateurs sont devenus des consom’acteurs.

Traduction « consom’acteurs » c’est la contraction de consommateurs et acteurs.

En effet, le consommateur est plus averti. Il n’est plus passif.

Il est même parfois engagé.

Le consommateur demande la transparence sur l’origine des produits.

On veut savoir ce que l’on mange notamment !

Preuve en est avec le succès de l’application YUKA qui compte 10,5 millions d’utilisateurs en France.

Le « bien manger » touche toutes les catégories socioprofessionnelles.

Tout le monde a envie de « bien manger » !

Il reste toutefois des problèmes d’inégalités territoriales à régler.  

Mounir MAHJOUBI annonce que l’obligation de transparence dans la restauration sera la prochaine étape. Au regard des difficultés actuelles du secteur, les mesures avaient été repoussées. 

Sans surprise, la maturité sociale sur le « bien manger » est plus importante chez les catégories socioprofessionnelles les plus élevées.

Ce qui soulève la question de l’éducation de l’ensemble de la population :

  • à manger des produits frais et de saison 
  • à réapprendre à cuisiner notamment pour les jeunes générations

Enfin, des questions sur la durabilité et le ré-usage des produits se posent.

L’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) nous parle d’un projet de création et de développement d’un réseau de réparateurs.

L’ADEME finance également différents projets et programmes de recherche en lien avec l’énergie et l’environnement.

Des marques également s’engagent contre l’obsolescence programmée. Par exemple : SEB

 

     Ma conclusion concernant ces 3 conférences :

  • Les extrêmes ne sont jamais bons. Entre mondialisation et protectionnisme, il est sans doute nécessaire de trouver un juste milieu.
  • Nous avons vu que OUI ! Il est possible de consommer local. Le développement des circuits-courts n’est pas possible pour tous les produits mais devient une nécessité sociale et environnementale. 
  • La nécessité de s’adapter sans jamais perdre les fondamentaux : apprendre à cuisiner, à coudre, le retour des consignes en verre …Tout cela existait, il n’y a pas si longtemps. Nous n’inventons donc rien. Il nous reste à l’adapter, à le réinventerLes enseignes seront donc amenées à proposer des solutions de recyclage et/ou de réparation de leurs produits.
  • La demande de transparence des consommateurs est devenue un enjeu majeur du commerce. Je pense qu’il faut s’en saisir au plus vite et l’envisager comme une opportunité sans attendre les réglementations. Il est vrai que la mise en place de normes engendre toujours des contraintes en termes d’investissements, contrôles…Cependant, je suis convaincue que les consommateurs vont contraindre les enseignes à afficher l’origine, la composition des produits et à améliorer leurs offres.

Prenons l’exemple dans le domaine alimentaire des soupes industrielles qui ont subi diverses critiques : trop salées etc…

Et bien LIEBIG communique actuellement sur ses soupes composées à 100 % d’ingrédients naturels (légumes et eau). Le groupe affiche comme slogans publicitaires « Merci de nous pousser à améliorer nos produits », « merci d’avoir fait grandir nos soupes ». Liebig remercie donc ses clients de l’avoir contraint à revoir la qualité de ses produits.  LIEBIG anticipe et donc revoit ses produits au risque de voir son activité chutée.

 

L’affichage de l’empreinte écologique, sociale et éthique constitue donc un axe majeur de différenciation pour l’avenir des enseignes.

« Made in France », CA VEUT DIRE QUOI ?

En déambulant sur le salon, je me suis interrogée sur les définitions exactes de tous ces intitulés : Made in France, labels, certifications.

Sans compter les qualificatifs produits: naturel, artisanal, sain, bio, fait main, fabriqué en France, conçu en France, sans ceci et/ou sans cela  ….

En définitive, parfois ces terminologies ne facilitent pas pour autant le choix des produits.

Le décryptage de la composition des produits prend du temps.

Je dirai même qu’on en perd parfois son latin.

Alors, je ne vais pas mentionner la définition de tous ces termes. Par contre, je vous recommande la consultation du site de l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) https://www.ademe.fr qui propose notamment des guides pratiques.

Voici, donc quelques définitions pour y voir plus clair (source issue du site web du ministère de l’économie et des finances)

I. Made In France

Il n’y a pas de définition juridique du made in France.

Les règles d’origine non préférentielle permettent d’obtenir la mention Made in France.

Si par exemple, les matières premières d’un produit sont issues de CHINE, certains composants d’INDE, qu’une première étape a eu lieu au PAKISTAN et la fabrication est achevée en France, le produit prend l’origine du produit France.

Certains professionnels souhaitent aller plus loin et donner plus de visibilité à l’origine de leurs produits en souscrivant à des labels.

Quelques indications sur les labels made in France :

  • Indication géographique:

L’indication géographique est une certification qui atteste que le produit possède des qualités du fait de son origine géographique. Les produits peuvent obtenir cette indication lorsqu’ils respectent le cahier des charges spécifique à chaque indication géographique. À ce jour, il en existe 3 homologuées par l’INPI : les sièges de Liffol, le granit de Bretagne et la porcelaine de Limoges.

  • Entreprise patrimoine vivant:

Le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) est une marque de reconnaissance de l’État qui distingue les entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. Le label d’Etat « Entreprise du Patrimoine Vivant » (EPV) récompense l’excellence française. Il offre notamment une meilleure visibilité aux métiers d’art, de l’industrie et de la gastronomie recourant à un savoir-faire rare, avancé ou traditionnel. Ouverte à tous les métiers de production, transformation, réparation et restauration, cette distinction créée en 2005 est attribuée pour 5 ans après une sélection rigoureuse des candidats.

  • Origine France Garantie:

Ce label permet de garantir aux consommateurs que le produit prend ses caractéristiques essentielles en France et qu’entre 50 et 100 % du prix de revient unitaire de ce produit sont acquis en France. Concrètement, pour obtenir ce label, le produit fabriqué doit respecter les deux critères suivants :

-Le lieu où le produit prend ses caractéristiques essentielles est situé en France

– 50% au moins du prix de revient unitaire est acquis en France

Les critères du label Origine France Garantie sont indépendants de la notion de l’origine des marchandises, utilisée par les services douaniers pour calculer les droits de douane.

  • France Terre Textile:

Le label France Terre Textile garantit qu’au minimum 75 % des étapes de fabrication ont été effectués en France. France terre textile® garantit que + des 3/4 des opérations de production (de la fabrication du tissu à la confection) de l’article labellisé sont réalisées en France selon des critères de fabrication en circuit court, de qualité et RSE.

Il y a AUSSI…

  • Le logo AB

correspond au label créé en 1985 par le ministère de l’agriculture français. Il atteste qu’un produit contient au moins 95% d’ingrédients agricoles certifiés bio. Le logo AB est facultatif. 

  • Le Logo EUROFEUILLE

est un label européen qui caractérise les produits respectant le cahier des charges de l’agriculture biologique. Il doit être accompagné d’une mention précisant l’origine des matières premières ainsi que le numéro de l’organisme de certification. 

Le label AB a été créé avant le label européen mais le cahier des charges est similaire pour les 2 labels.

II. Le Régionalisme

Un nouveau logo affiche son régionalisme.  

Le logo de la marque « Origine Corrèze » a été dévoilé fin octobre en réponse à 2 enjeux :

  • la promotion du savoir-faire corrézien grâce à des composants locaux,
  • la pérennité des emplois sur le territoire.

Par conséquent, l’indication Made In France ne signifie pas 100% français bien entendu.

Le consommateur est de plus en plus averti. 

Ainsi, une marque/enseigne qui souhaite se différencier et s’engager doit aller plus loin dans sa démarche.  

Quant « au cousu, fabriqué main » etc…  les qualificatifs peuvent être jugés péjoratifs même s’ils justifient le prix du produit. En effet, on compte beaucoup de produits dits cousus main,par exemple chinois, qui ne sont pas de bonne facture et dont la production fait abstraction de toute éthique.

Quant au qualificatif « sain » : il n’apporte rien, selon moi. Il est préférable d’en effectuer la preuve avec le détail de la composition des produits.

UNE SÉLECTION DE PRODUITS  "coup de cœur"

Bien entendu, je m’abstiendrai de vous parler des marques les plus connues et présentes sur le salon comme le slip français, Saint James, Brandt etc…

J’ai donc choisi, de manière totalement arbitraire, des produits moins connus du grand public.

I. Univers ALIMENTAIRE

Tout d’abord, j’envisageais de préparer ma visite en pré-sélectionnant en amont les stands que je souhaitais voir. Puis finalement, j’ai abandonné cette idée.

Je me suis donc « laissée porter » au grès des stands avec cet état d’esprit :  

  • Est-ce que l’offre ou le produit me plait ?
  • Est-ce qu’on m’aborde ? Et de quelle façon ?
  • Je fais abstraction de mes préjugés donc je goûte et teste tout.

Et je dois dire qu’heureusement car à vrai dire je ne raffole pas du porridge.

J’ai tout de même goûté celui de PORRIDGE LAB.

Et j’ai adoré les produits !

PORRIDGE-LAB

Lucile, la fondatrice :

« J’ai créé pour vous des préparations pour porridges inratables!

Elles sont gourmandes, sans sucres raffinés, naturellement sans gluten et végétales.

Je les fabrique artisanalement en Haute-Savoie à partir d’ingrédients naturels. »

Promesse du pitch tenue :

C’est excellent et facile à préparer !

Les produits proposés : porridge, granola, porridge à tartiner et livres de recettes.

https://www.porridgelab.com

Alors, je n’ai pas le monopole du « coup de cœur ».

Après ma visite, je consulte le compte Instagram de la marque que tous les clients du stand semblaient connaître … sauf moi.

Et en effet, Porridge Lab a reçu le prix du public sur le salon avec 13 000 votes du public !

Pour ne pas me laisser influencer, je n’avais pas consulté les résultats du concours du salon.

Du coup, je suis passée à côté de 2 lauréats sur les 4 récompensés …

Mais heureusement ma gourmandise n’a pas raté Porridge-lab !

Pour information, le prix innovation a été décerné à KIPPIT pour sa bouilloire multifonction. Cette bouilloire multifonction fait bouillir de l’eau mais fait également office de chauffe biberon, bain-marie, cuisson vapeur, infusions des thés, cuisson des pâtes, cuisson des œufs.

KIPPIT est un fabricant de produits électroménagers réparables avec des pièces recyclées.

Le prix entrepreneur a été remis à Jean Fil.

Jean Fil est un fabricant de polos en coton 100% français. Le coton est cultivé en France !

Enfin, je vous parlerai tout à l’heure du prix environnement.

Bon continuons notre visite du salon : « Du goût, je veux du goût ! »

Et malheureusement, à mon sens, les nouveaux produits alimentaires dits sains, naturels, bio et développés en substitution aux sucreries auxquelles nous sommes parfois addicts ne tiennent pas vraiment leur promesse gourmande.

Je n’ai pas tout goûté bien entendu et je ne citerai pas les produits décevants.

Un seul produit a cependant retenu mon attention en dehors de Porridge Lab bien entendu : GRAMM’S

GRAMM’S

une offre snack gourmande, garantie 100% naturelle à savoir sans OGM, sans conservateur, sans huile de palme, sans additif, sans colorant, sans glucose-fructose, sans édulcorant de synthèse.

Les produits : pop-corn, craquants aux fruits et galettes sans sucre

https://www.gramms.fr

JARDIN D’ORANTE

Vive le cornichon français ! C’est décidé à partir de maintenant, pour seulement 1 euro de plus par pot, j’achète des cornichons français.

https://www.jardindorante.fr

LES PETITES FRANÇAISES

Les 2 fondatrices :

« Nous avons inventé des tasses comestibles faites d’un savoureux biscuit dont les ingrédients ont été en grande majorité sélectionnés aux quatre coins de notre belle France. Avec un café au petit-déjeuner, du fromage blanc et des fruits au goûter ou de la glace en dessert.»

Le produit est très original. On ne sent pas la chaleur du café au contact de la tasse. Le chocolat qui enrobe l’intérieur de la tasse ne se dilue pas dans le café et le biscuit est bon.

https://www.lespetitesfrancaises.fr

GRAINES AU VENT

Voilà des pâtes françaises! : fusilli, penne, trottole, tagliatelle et risoni. La marque est née de l’association de 2 fermes familiales du Gâtinais.

https://www.grainesauvent.fr

CARRES FUTÉS

« Carrés Futés ce sont des Carrés de Légumes à cuisiner, 100% naturels. Une utilisation ultra facile : fondus à chaud ou râpés à froid comme un assaisonnement.» Vous pouvez l’utiliser dans vos plats mijotés, sauces, soupes, pâtes, salades, cake…

https://www.carresfutes.fr

J’ai été assez surprise par la présentation façon tablette de chocolat.

« C’est fait exprès ! » me dit-on.

À double tranchant selon moi, soit on adore le côté décalé/ludique

soit on est sceptique au vu du format/packaging.

Bon, s’agissant de nourriture, je suis d’abord plutôt sceptique.

Je vais au-delà des apparences et m’attache donc au fond du produit (composition et goût).

J’ai donc acheté et testé le produit avec les pâtes « graines au vent ».

Je dois dire que c’est une belle surprise !

Les carrés sont pratiques, simples à cuisiner et apportent beaucoup de goût au plat.

Le produit est composé à 60% de légumes (800 à 1 600 grammes de légumes par tablette) et 40% de beurre de cacao, sans additifs, ni colorants, sans conservateurs et sans sel.

II. Univers MODE

1083

Origine France Garantie et vainqueur du prix « environnement » sur le salon.

100% des jeans 1083 sont en coton biologique ou en fibres recyclés. Grâce à la relocalisation de toutes les étapes de fabrication, tous les jeans sont filés, teints, tissés, coupés et cousus en France.

https://www.1083.fr

LYAUTEY COUTURE

Charles LYAUTEY

«a développé sa seconde collection à base de Canevas chinés en brocante : il décadre, lave et transforme ces vieux tableaux restés aux murs pendant des années. Ce côté kitch, mêlé à un style sportswear trouve sa place dans la garde de robe de tous, et séduit tous les âges. »

Très original : cible clientèle 18-30 ans et pour les tee-shirts aux styles moins marqués mais tout aussi originaux on touche une cible plus âgée.

https://www.charleslyautey.com

UN SI BEAU PAS

des chaussures femmes sur mesure et personnalisables,

J’ai apprécié la qualité des chaussures. J’ai également été surprise par le choix du mode de distribution à savoir la vente à domicile.

La vente à domicile s’est effectivement beaucoup développée ces dernières années.

Une tendance inspirante à transposer et à adapter sur le lieu de vente physique. 

https://www.unsibeaupas.fr

III. Univers ARTISANAT D’ART

LA BOISSELLIÈRE

Lydie BILLON, artisane d’art-tournage sur bois,

fabrique en Bourgogne des objets de décoration (vases, lampes, pommes …) en bois.

Magnifiques !

https://www.facebook.com/LydieBillon.LaBoisselliere/

EDOUARD GAUTHIER

Edouard GAUTHIER propose des luminaires en bois :

« En prenant toujours soin de sélectionner des morceaux de lierre sans tuer l’arbre sur lequel il s’est accroché, j’ai commencé à l’apprivoiser en le travaillant de diverses manières. C’est alors que ce bois connu de tous et pourtant si mal reconnu, m’a montré la grâce qu’il pouvait incarner. »

http://www.edouard-gauthier.fr/

IV. DIVERS

LA CARTE FRANÇAISE

Il s’agit de la première carte cadeau multi-enseignes dédiée au Made in France. 

La carte française est utilisable auprès des enseignes partenaires, fabricantes ou distributrices, de toutes tailles et de tous secteurs.

Pour devenir des partenaires il faut garantir que 70% de votre catalogue est constitué de produits Made in France au sens du code des douanes. 

https://www.lacartefrancaise.fr

DOMAINE DU GOUT

On connaissait le calendrier de l’avent composé de bières « BEER CALENDAR ».

Et bien voici le calendrier de l’avent des spiritueux !

Cette société propose ainsi une nouvelle expérience de dégustation originale et ludique.

Son offre de coffrets dégustation, avec le slogan « goûtez avant d’acheter », est également très intéressante.

https://www.domainedugout.com

LANCE

un tire-bouchon de poche personnalisable.

Une entreprise industrielle familiale est à l’origine de cette invention.

Les pièces sont d’origine française et assemblées en Haute Savoie.

https://www.tire-bouchon-design.com

L’EMBEILLAGE

L’embeillage est un produit de substitution au film plastique alimentaire.

Le fondateur :

« Vous pouvez l’utiliser comme un couvercle sur vos plats, créer des sachets pour vos herbes fraîches et sandwichs à emporter ou tout simplement comme une seconde peau sur vos fromages et légumes entamés. L’embeillage est 100% naturel, il se compose de coton biologique certifié GOTS, de cire d’abeille durable d’une coopérative normande, de résine de pin de la forêt des Landes et d’huile de chanvre biologique de Bretagne. La cire d’abeille rend l’embeillage imperméable, respirant et possède des vertus antibactériennes et de conservation. La résine de pin permet une adhérence optimale de par son collant naturel. »

https://lembeillage.fr/

IN’BO

Les fondateurs :

 « IN’BO est une entreprise où nous imaginons, concevons et fabriquons des produits en bois bambou et fibre naturelle.

3 univers : des lunettes en bois, des skates et des vélos en bambou.»

J’ai beaucoup aimé le style et la légèreté des lunettes en bois.

https://inbo.fr/fr/

V. Origine AUVERGNE

Je termine ce tour d’horizon du salon par ma région d’origine l’Auvergne

car après le nationalisme du made in France on s’achemine vers le régionalisme …plus connu chez les bretons, les corses ou les basques et aujourd’hui avec cet article chez les auvergnats !

PIGANIOL

Une entreprise du patrimoine vivant qui a su se réinventer au fil du temps.

L’entreprise familiale fabrique des parapluies à Aurillac (Cantal) depuis plus de 135 ans.

https://www.piganiol.fr

FLOBERIS

une entreprise familiale installée depuis 1882, au Puy en Velay, productrice à l’origine de dentelle mécanique.

En 2007, l’usine s’est transformée et propose à présent des bougies parfumées au packaging original en dentelle.

La dentelle est donc le trait d’union entre le passé et le présent.

https://www.floberis.com

HAPPY PLANTES

Amaya,

ingénieure agronome, est à l’origine du concept des tisanes 100% Bio, 100% naturelles, à base de plantes de la région et produites en Auvergne.

https://www.happy-plantes.com

Je ne peux pas parler de l’Auvergne sans vous parler de ses fromages.

AOP SAINT-NECTAIRE

il s’agit du seul fromage d’Auvergne représenté sur le salon.

On le qualifie de rond, tendre et généreux !

Mon préféré : le fermier est issu d’un savoir-faire traditionnel.

Cela signifie qu’il est produit et fabriqué par une seule ferme.

A goûter absolument.

https://www.aop-saintnectaire.com

En conclusion, le salon « Made In France » est une excellente vitrine commerciale pour les marques et les créateurs qui souhaitent tester et/ou faire connaître leurs produits.

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